2009年10月20日 星期二

L’affaire qui hante les nuits de Sarko


frégates / mercredi 7 octobre par Nicolas Beau, Xavier Monnier

De nouveaux carnets secrets détaillent l’existence de caisses noires alimentées par des commissions liées à l’exécution de grands contrats de la DCN-Internationale… et donnent des noms : Balladur, Pasqua, Guigou, Sarkozy.

Ces derniers temps, en France, les grands commis de l’État sont saisis par le démon de l’écriture. Après les ubuesques fiches du général Rondot et les non moins célèbres carnets d’Yves Bertrand qui mêlaient, à l’abri des spirales, le vrai et le faux, voilà que débarquent les cahiers de Gérard-Philippe Menayas, l’ancien directeur financier des Constructions navales, fabricant des fameuses frégates de Taïwan.
Pesant secret

Les brûlants feuillets sont aujourd’hui conservés dans de grands classeurs du pôle financier, sous l’éloquente étiquette « Verbatim ». De la TNT pur vélin que l’Élysée surveille de très près. Des personnalités politiques, de gauche et de droite, apparaissent sous la plume minu­tieuse du scribe Menayas  : Édouard Balladur et Nicolas Sarkozy, mais aussi l’incontournable Charles ­Pasqua, Élisabeth Guigou, Jean-Marie Cambacérès et Jean-Yves Le Drian, alors députés PS. Ce dernier était aussi maire de Lorient, ville qui abrite un chantier de la Direction des Construction Navales (DCN).

On apprend donc qu’au début des années 90, presque tous les partis politiques, de gauche comme de droite, ont reçu des commissions à l’occasion de l’exécution des grands contrats de la DCN-Internationale (DCNI). Notamment à au moment de la vente de frégates à Taïwan et de sous-marins au Pakistan.

L’existence de ces grosses gâteries a même pu, à l’été 2004, rendre crédible le montage, totalement fantaisiste, du faux listing passé aujourd’hui à la loupe dans le procès Clearstream. Ainsi, Eurolux et Heine – les officines luxembourgeoises qui distribuaient les prébendes au nom de la DCNI – passaient elles par les services de la fameuse banque de compensation plutôt que par les virements bancaires classiques, plus transparents…

À la manœuvre de tout le système servant à alimenter les caisses noires des partis politiques, se trouvait un personnage forcément discret, Jean-Marie Boivin, alias Bacchus. Un monsieur au mieux avec l’ensemble du personnel politique tricolore. Sous Chirac, Bacchus avait ses entrées à l’Élysée. Et ce sont les confidences de cet homme de l’ombre, consignées par le scrupuleux Menayas, qui tourmentent un président de la République qui l’est déjà trop.

L’encombrant « Verbatim » signé Gérard Menayas est aujourd’hui dans les scellés d’une discrète instruction menée par les juges Françoise Desset et Jean-Christophe Hullin. Ouverte sur des faits mineurs, une histoire de barbouzerie pour le compte de la DCNI, l’enquête a conduit à d’innombrables visites policières chez les principaux patrons des constructions navales. En janvier dernier, les flics français partaient même au Luxembourg perquisitionner les officines chargées de distribuer la manne. Vaine balade, les autorités du Grand-duché les boutaient hors de leurs frontières sans un document à garder en souvenir.

Comme une opportune convention européenne les y autorise. Depuis, les deux juges du pôle attendent toujours le retour de la commission rogatoire adressée aux autorités luxembourgeoises via la voie diplomatique classique.

Pour l’instant, le Parquet de Paris fait tout pour que ces éléments extrêmement sensibles soient exclus du périmètre de l’information judiciaire.

Rédigés jusqu’en mars 2008, ces écrits ne constituent que « des allégations non vérifiées », comme le constate une note de la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ), dont Bakchich a pu prendre connaissance. Reste qu’à l’Élysée, mais aussi chez les socialistes, on suit comme le lait sur le feu l’évolution de ce dossier judiciaire explosif. Passionnants à décrypter, les cahiers Menayas comportent de nombreuses initiales  : « NS », pour Nicolas Sarkozy, « JPP », pour Jean-Paul Perrier, président de Thalès International. Des codes apparaissent également « Bacchus », pour Jean-Marie Boivin, grand manitou des commissions  ; « DD » pour Andrew Wang, l’intermédiaire flamboyant qui reçut près d’un demi milliard de dollars pour le contrat des frégates.

Balladur et Guigou mis en cause

À propos du contrat des frégates, les cahiers Menayas révèlent que « l’un des principaux bénéficiaires […] serait Édouard Balladur. L’autre, Élisabeth Guigou, grâce à un système élaboré de prêts adossés ».

Toujours d’après les cahiers Menayas, « les masses financières dont Andrew Wang assurait la circulation occulte étaient destinées à la France et, pour une part substantielle, à l’Allemagne. Pour notre pays, elles devaient revenir au parti socialiste, à des membres du parti républicain et des balladuriens, via Charles Pasqua… ».

Notons qu’une des rares traces de rétro commission retrouvée par le juge suisse Paul Perraudin concernait Étienne Leandri qui, jusqu’à son décès en 1995, fut le grand argentier de Pasqua. Ailleurs, Menayas note : « Les rétros JMP/Bravo (nom de code du procès des frégates) ont été rétrocédées à J.Y Le Drian », ancien maire de Lorient.

Enfin, « JPP [Jean Paul Perrier] a utilisé la société Lobbying Transasia Développement présidée par Jean-Marie Cambacérès. […] » Jean-Marie Cambacérès, ancien député socialiste, était un spécialiste de l’Asie.
L’Élysée suit le dossier de près

« Les autorités luxembourgeoises auraient découvert que NS aurait été intéressé à SW2 [le contrat de vente de frégates à l’Arabie Saoudite] avec le concours de Nicolas Bazire, voire de JL Lagardère, dont il a fréquenté les haras… », note Menayas.

Le nom de Nicolas Bazire, à l’époque directeur de cabinet d’Édouard Balladur, n’apparaît pas par hasard. Un rapport de la DNIF (Division nationale des investigations financières), daté du 5 mars 2007 et versé au dossier des juges Hullin et Desset, revenait sur la création de Heine, une des officines luxembourgeoises créées par la DCNI. « Une chronologie fait apparaître que la création de la société Heine, au deuxième semestre 1994, s’est faite après accord de Nicolas Bazire et du minisre Nicolas Sarkozy », notait le rapport des flics financiers. D’après les cahiers Menayas, Nicolas Sarkozy aurait envoyé deux émissaires rencontrer Bacchus, l’homme clé des commissions des constructions navales. Cette initiative, pouvons-nous préciser à Bakchich, date de l’époque où Nicolas Sarkozy était ministre de l’Intérieur. L’enquête préliminaire qui devait aboutir à l’ouverture d’une instruction judiciaire était engagée. Il y avait le feu au lac apparemment.

Par ailleurs, Bacchus aurait reçu plus tard un courrier à l’en-tête de la présidence de la République, de Claude Guéant, bras droit de Sarkozy, « s’excusant que le numéro 1 n’ait pas le temps de recevoir Bacchus », mais s’engageant « sur un RV avec Hervé Morin », ministre de la Défense.
Un Procureur de Paris Prudent

Dans un courrier interne daté du 22 novembre 2007 et que le site Bakchich.info avait publié, le procureur Jean-Claude Marin avait effectivement averti sa hiérarchie qu’il allait « circonscrire » l’enquête aux éléments les moins sensibles… « JC Marin, petit frère, pilote l’instruction, dont il a sérieusement réduit le périmètre. Il y a malgré cela affecté deux magistrats de premier plan. C’est un opportuniste, balladurien reconverti à NS. », note enfin Gérard Menayas.

Le scoop de Bakchich sur les frégates intéresse Taïwan


Lafayette, et voilà / lundi 19 octobre par Cyril Da, Nicolas Beau

Le quotidien le plus lu de Taïwan s’est intéressé aux carnets de l’ex-monsieur Finances du constructeur des frégates, révélés par le numéro 3 de Bakchich Hebdo.

La publication, dans Bakchich Hebdo n°3 , d’extraits des carnets secrets de Gérard Menayas, ancien directeur financier de la Direction des chantiers navals-Internationale (DCN-I), relance "l’affaire des frégates", du moins du côté de Taïwan, où le quotidien le plus lu du pays, United Daily News, nous a consacré un article. A Paris en revanche, ces révélations n’ont eu aucun écho !

Petite piqûre de rappel pour les (nombreux) lecteurs avides de comprendre.
1. Le contrat des frégates

En 1988, Thomson (devenu Thalès), fleuron de l’électronique de défense français, réussit une superbe affaire : vendre à Taïwan six frégates "Lafayette" tout équipées. Le bien nommé contrat « Bravo » est paraphé en 1991. Montant : 2,8 milliards de dollars. D’autres entreprises comme la Direction des Constructions navales (DCN) participent à ce monumental chantier.

Pour faire passer le deal auprès de la Chine populaire, peu enthousiaste à l’idée que la France arme son petit voisin, 500 millions de dollars de commissions ont été versés.

Entre en scène l’intermédiaire vedette des frégates, Andrew Wang, alias "DD" : c’est par lui que les fonds vont circuler et transiter par la Suisse.

D’autres réseaux, ceux d’Elf, débauchés pour l’occasion, ont fait également du beau travail, officiellement pour arroser les dignitaires chinois.
2. Les rebondissements judiciaires

Chacun sait en France que tous les partis politiques ont été régalés par les subsides du contrat "Bravo", tout comme des diplomates, des hauts dirigeants de Thomson et d’Elf.

Une instruction sur les frégates est enfin ouverte en 2001 à Paris, en écho à la découverte sur les comptes suisses d’Andrew Wang, de plusieurs dizaines de millions de dollars. L’enquête est confiée aux juges Renaud Van Ruymbeke et Dominique de Talancé.

Beaucoup plus tard, en 2007, et alors que Van Ruymbeke peine dans son instruction en raison du secret-défense qui lui est opposé, les juges Desset et Hullin commencent à enquêter sur une histoire de barbouzerie pour le compte de la DCN Internationale, fer de lance de la Direction des Constructions navales.

Ils découvrent entre autres que la DCN, avec l’aval du ministre du Budget de l’époque, Nicolas Sarkozy, a créé en 1994 une officine au Luxembourg, Heine, destinée à acheminer les commissions. Ce qui, à l’époque, n’avait rien d’illégal. Seules les « rétro » commissions, destinées aux politiques et fonctionnaires français, l’étaient.
3. Taïwan réagit à "l’affaire Lafayette"

A Taiwan, destinataire des frégates, les gouvernements changent. S’ensuivent des règlements de comptes. En 2000, la police taïwanaise recherche officiellement Wang, soupçonné d’avoir commandité l’assassinat d’un officier qui enquêtait sur les commissions du contrat "Bravo". Le président de l’époque, Chen Shui-bian, met en place une commission d’enquête sur "le dossier Lafayette".

En octobre 2003, l’Etat taïwanais se constitue partie civile au motif que Thomson (devenu Thales) a violé l’article 18 du contrat "Bravo" qui interdit tout paiement d’intermédiaires.

Taïwan, qui a saisi la commission internationale d’arbitrage, demande 800 millions de dollars à Paris, soit le remboursement de 500 millions de dollars de commissions et de rétro-commissions et 300 millions de pénalités variées.

4. Le non-lieu judiciaire français

Mais en France, l’instruction de l’affaire des frégates par Van Ruymbeke se heurte au secret-défense et se conclut par un non-lieu, en octobre 2008. Officiellement, il n’y a donc jamais eu de commissions et de rétro-commissions. Donc rien à rembourser à Taïwan.
5. L’instruction des juges Desset et Hullin qui empêche d’enterrer le dossier

Dans son numéro 3, Bakchich Hebdo révélait que Gérard Menayas, directeur financier de la DCNI, avait rédigé des carnets sur les activités de son entreprise. Lesquels carnets ont été mis sous scellés par les juges Desset et Hullin dans le cadre de leur enquête sur la DCN.

Or, Bakchich Hebdo a livré des extraits de cette littérature fort instructive sur la destination possible des fameuses commissions. Rien à ce stade d’avéré ; mais il reste que l’interrogatoire de l’auteur et de ses principaux patrons à la DCN et à la DCNI s’impose.

Tout comme il paraît s’imposer que la commission rogatoire internationale lancée au Luxembourg, en janvier dernier, par les deux mêmes juges sur les officines qui distribuaient les commissions puissent revenir rapidement de l’étranger.

Autant de révélations qui suscitent l’intérêt du United Daily News à Taïwan. Pour le premier quotidien du pays, Nicolas Sarkozy a peu d’intérêt à se tirer une balle dans le pied en laissant cette instruction sur la DCN aller à son terme.

Le quotidien souligne aussi l’importance des personnalités françaises citées dans les carnets : six politiques, dont un ancien ministre des Finances, (Edouard Balladur), un ancien ministre des Affaires européennes devenu plus tard garde des Sceaux, (Elisabeth Guigou), un ancien ministre de l’Intérieur, (Charles Pasqua), sans parler du président en exercice.

拉法葉佣金名單曝光 竟有沙克吉

【聯合報╱歐洲特派員陳玉慧/13日電】

2009.10.14 08:38 am

法媒體報導,法國總統沙克吉被查出疑似收受拉法葉佣金。圖為沙克吉13日在巴黎發表教育改革演說。
(法新社)

法國媒體報導,巴黎法院追查清流案時已查出拉法葉的佣金名單,現任總統沙克吉赫然在列。

法國媒體巴奇許報報導,巴黎法官在調查清流案時,已查出一些有關拉法葉佣金的重要線索,法國造艦局(DCNI)國際部門總裁馬納斯在接受巴黎法官馬漢調查時,已供出一張拉法葉佣金案的名單,其中共有六人收取佣金。

這六人中有三人是社會黨人,有三人是右派人士,其中沙克吉總統赫然在列。另外五人是前總理巴拉度(Edouard Balladur),前財政部長巴斯葛及三名社黨議員吉歌(Elisabeth Guigou)及龔巴涉赫斯(Jean-Marie Cambaceres及勒迪安(Jean-Yves Le Drian )。

這份名單由法國國家造艦局國際部門總裁馬納斯親自交給巴黎法院。但巴奇許報並未指出,為何名單上會各有左右派人士以及這六人拿了多少佣金,尤其現任總統為何收取拉法葉案佣金?

包括前法國預算部長夏哈斯過去接受聯合報記者專訪時,都曾斬釘截鐵地表示,拉法葉案預算由他經手,確實有佣金問題,但佣金名單永不可能公布。

由於我國海軍正在與法國泰勒斯集團及國家造艦局訴訟拉法葉仲裁案,若果這份佣金名單屬實,那麼我方在仲裁案獲勝的可能性大幅增強,值得進一步觀察。

如果法國法官真的是因為調查「清流案」查到沙克吉在拉法葉案佣金名單上,沙克吉等於是搬石頭砸自己的腳,因為清流案正是沙克吉控告前總理德維爾賓(Dominique de Villepin )抹黑他。

清流案可回溯至2004年,在一份「清流」(Clearstream)金融結算公司的帳戶持有人名單中,指出這些人疑似從1991年出售給台灣的拉法葉巡防艦收取回扣,但隨後證實為捏造。這份假名單上的其中一人就是沙克吉。沙克吉當時是席哈克總統的財政兼內政部長,他懷疑席哈克選定的繼位人選德維爾賓為接班人,德維爾賓因此捏造這份名單要破壞他選總統的機會。

德維爾賓上月21日因清流案出庭受審,否認沙克吉的指控。

法國沒付佣? 拉法葉案恐大逆轉

【聯合報╱歐洲特派員陳玉慧/九日電】

2009.10.10 06:20 am


台灣購買拉法葉艦的佣金案出現逆轉。瑞士聯邦法院八日駁回一九九六年的判決,法方認為此駁回判決可證明未收佣金,並影響與我方進行中的仲裁案,未來若我方敗訴,不但當年付的佣金要不回,且還得賠上上億歐元的律師和訴訟費。

在當年的判決中,億爾富集團宣稱為湯姆笙(今日的泰勒斯集團)運作「喝采行動專案」,讓湯姆笙承接台灣六艘拉法葉艦,因此要求湯姆笙支付五千萬歐元。

尹清楓命案當時發生不久,抖出喝采行動專案,跳出了鍾古夫人這個名字,她是法國外長杜馬的情婦,並在億爾富擔任公關,向我遊說買拉法葉艦。

瑞士聯邦法院當初判決,包括華裔美人艾德蒙關及鍾古夫人的工作確有其事,佣金是合法的,湯姆笙必須償還當年億爾富總裁席文及鍾古夫人前男友米亞拉五千萬歐元。

泰勒斯集團律師群有備而來,克里馬奇和戴福斯律師是根據巴黎法院檢察官范倫貝克在二○○八年十月的判決書,要求瑞士聯邦法院撤銷當年的判決,該判決文提到當年湯姆笙公司「並未正式和億爾富集團有任何合作,也未指定「共和國的娼婦」去交涉拉法葉案」,二名律師因此上告瑞士聯邦法院,要求撤回。

瑞土聯邦法院這個動作,對泰勒斯集團是破天荒的勝利。十餘年來,法國始終一口咬定拉法葉案沒有佣金,也一向以國防機密為由,不願公布當年的付款明細,而我國海軍則堅持台灣當年付了拉法葉案佣金,證據一是一九九六年的喝采行動,二○○一年瑞士法院涷結了一筆在汪傳浦名下的五億至九億美元。

扁政府期間,台灣海軍向巴黎商業法院要求和泰勒斯集團仲裁拉法葉佣金案。今年初,法國媒體傳出,泰勒斯集團可能必須賠償台灣八億美元,還不包括佣金的利息。媒體更指出,法方一直有意以軍售和台灣交換佣金案的解決。

泰勒斯集團認為,此判快將有助己方與我國海軍的拉法葉佣金案仲裁。

拉法葉案/我方:另有佣金證據

拉法葉案/我方:另有佣金證據
【聯合報╱記者程嘉文、李志德/台北報導】

2009.10.10 06:20 am


瑞士聯邦法院撤回一九九六年的拉法葉艦佣金判決,國防部表示,持續密切注意狀況,循商業仲裁爭取國家權益。官員透露,我方指證的佣金屬於不同管道。

軍方人士指出,湯姆笙當初同時利用三個管道去打通關節:A管道是艾德蒙關、B是億爾富石油與鍾古夫人、C是汪傳浦。這次的判決否認了B管道的佣金,但我方一直是根據汪傳浦的C管道為證據,物證是汪傳浦被查扣的瑞士銀行存款,這部分證據相對充足得多。

二○○六年我國起訴郭力恆兄弟的書狀指出,查獲汪傳浦曾與湯姆笙簽訂一紙佣金合約,數額是拉法葉艦價格的百分之十五;瑞士方面資料也顯示,一九九一至一九九三年,湯姆笙曾匯鉅款到汪傳浦的戶頭,數字約等於購艦價款的百分之十八,兩者相當吻合。

官員表示,法方一直放出「軍售換賠償」風聲,代表他們對商業仲裁結果也沒有信心。當初扁政府成立鐽震公司,也有意藉機接受,不過政黨輪替後,我方堅持原本立場:就是訂約時就規定不得有佣金,如果有就必須退還。現在既然發現法方還是違約付出佣金,我國當然要爭取索回。

歷史新聞/拉法葉佣金仲裁 年底出爐

歷史新聞/拉法葉佣金仲裁 年底出爐
【聯合報╱記者王光慈/台北報導】

2009.10.14 08:37 am


國防部昨天表示,纏訟已久的台法拉法葉艦佣金仲裁案結果,可望在年底正式出爐。軍法司副處長史勝德證實,法方在政黨輪替後,曾向馬政府表達希望和解的意願,但我方始終沒有接受。

史勝德說,我方不能接受和解,因為國內有民意機關監督,國防部也想避免外界再產生類似的質疑。

法國媒體今年五月初大篇幅報導,拉案的國際商業仲裁案已經結束,法方將面對十五億歐元(約台幣六百七十五億元)的賠償金,打破歷史紀錄。正式仲裁結果將在三至四個月內公布。

本報今年曾獨家報導,去年底法方以重啟雙邊軍事交流為條件,同意售台雷克勒戰車及凱薩一五五公厘自走砲,但我方仍未同意和解。今年二月,法方忽然扣住應出貨予台的幻象戰機零附件,直到消息經本報獨家曝光後,台法周旋半月,幻象戰機零附件才解禁出口。

【2009/10/14 聯合報】@ http://udn.com/

拉法葉艦弊案和解談判 台法簽署金融協議

拉法葉艦弊案和解談判 台法簽署金融協議


(中央社記者蔡筱穎巴黎十五日專電)法國「世界報」今天指出,台灣與法國就法國軍售台灣六艘拉法葉艦弊案的和解談判,二零零六年至今雙方已經簽署「金融協議」,然而這個協議將面臨一個問題,就是瑞士拒融資絕台灣的要求,不願迅貸款速歸還自二零零一年就遭到凍結的非法佣金五億兩千萬美元。 世界報表示,法國檢察官范倫貝克因為法國政府說此案涉及國防機密拒絕協助調查而被迫結案。即使司法結案,但是巴黎和台北的商業仲裁持續進行,二零零一年八月,台灣以合同中禁止有佣金的第十八條條款向國際商業仲裁庭提出對法國的訴訟,求償連利息在內十二億美元。其中,百分之七十的金額應由法國政府支付,因為造艦局在此案中扮演工業經營者的角色。 為了避免災難性的結果,二零六年,法國國防部總秘書處經濟情報的高層負責人亞倫朱葉特,由法國政府授權與台灣進行談判。將近一年,朱葉特的團隊與台北簽署一項「金融協議」。藉著外交和極機密商業雙管齊下,該協議讓法國免於付出昂貴代價,協議還特別約定當瑞士將汪傳浦的錢還給台灣時就是協議生效日。這個協議現在有問題了,因為四月十日,瑞士法官貝侯丹宣佈,有關一九九一年法國出售台灣拉法葉軍艦一案的調查,瑞士拒絕台灣要求迅速歸還自二零零一年凍結的非法佣金五億兩千萬美元。法國原本打的如意算盤是希望瑞士司法單位連眉頭皺也不皺的就將汪傳浦的錢悉數歸還台灣,這樣一來法國就可以在最佳條件下結束此案,避免法國政府支付非常龐大的賠償金。「我認為該協議至今是無效的。毫無疑問,我們又要再進行另一個五年的訴訟。」一位律師說。不過,另一名消息人士說,一向希望獲得國際承認,且非常希望購買新武器的台灣,有興趣與法國保持良好的關係。970416
發表於 2008/09/08 12:29 PM

2009年6月27日 星期六

誰假藉反共A台灣錢? ( 11/ 06/ 2009《玉山周報》 )

誰假藉反共A台灣錢? ( 11/ 06/ 2009《玉山周報》 )

......…完整內幕報導,請見《玉山周報》創刊號

馬英九在就職總統周年的國際記者會上表示,兩岸若要談判「和平協定」或軍事互信機制,中國必先撤除指向台灣的飛彈。而在他隨後啟程走訪中南美洲友邦時,也刻意於過境美國時釋出「希望台灣能夠及早軍購到66架F-16 C/D 型戰機」的訊息,台美之間軍售的迫切性可見一斑。

軍售的迫切孔急,與台灣和中-國之間差距越來越大的軍事實力鴻溝有很大的關係,特別是台灣特殊的國際地位、美國的全球戰略以及中國急速增長的軍事科研實力,都造成了台對外軍購的複雜和難局。尤其台灣數十年來處於高壓極權的白色恐怖統治,長期軍事占領台灣的國民黨政權,以「反攻大陸」神話維持政權穩定,並且利用國家安全的壓力與對外關係的漏洞,全力「經營」軍事採購,在數十年極權統治的壓力下,台灣輿論毫無質疑軍購「黑箱」作業的餘地,僅在尹清楓命案之後,整體龐大的軍購弊案內幕才露出玄機,引起震撼。.........

尹清楓浮屍 揭開大黑箱

1993年12月10日,宜蘭東澳烏巖角外海約500公尺處,發現了海軍上校尹清楓的浮屍,這原本僅是社會新聞一小角的事故,不僅揭開了國民黨執政數十年「假反共、真A錢」的軍購大黑箱外,更掀起了史上僅見的跨國軍購大醜聞,甚至讓法國政治動盪長達10年以上。

尹清楓在當時,是個名不見經傳的中階軍官,但是負責執行海軍軍事採購的巨額預算,其中就包括了擾動台灣政壇一池春水的拉法葉艦採購案,還順便揭露出了國民黨軍隊結黨結派、黑幫治軍、官官相護甚至威嚇「兵變」的故事。一具尹清楓的浮屍,讓人窺見了1988年蔣經國突然死亡前後,國民黨軍方幫派執行軍購黑箱的一貫作業。

結黨搞幫派 學長牽學弟

1988年2月8日,海軍為未來作戰需要,提出預算高達1,125億台幣預算的「光華 2 號」計畫。蔣經國剛在1月13日暴死,李登輝匆匆接任總統,在規劃「光華2號」計畫前,基於維護當時中華民國與南韓的官方關係,蔣經國已下令軍方採購南韓自製的蔚山級巡邏艦,性質屬於海軍艦艇「高低性能配」中「低階」性能的「光華 2 號」計畫艦,遂鎖定火力不錯的蔚山艦。

1988年5月17日,李登輝也以總統身分,批准了16 艘蔚山艦採購的提議。蔚山艦採購定案,但是軍中某些勢力和軍火掮客的動作依舊不斷。代理歐系軍事電子器材的商人汪傳浦,與海總舊識軍官郭力恆,在整個「光華 2 號」計畫成型的過程中,不斷遊說軍中勢力能夠「改買歐系產品」。1989年5月6日,在台灣有「軍事強人」之稱的參謀總掌好柏村訪德法,2 天之後在不明原因的主導下,指示軍方對於採購蔚山艦的計畫「勿有所定論」。

批判蔚山艦 台媒體腥風

大概在這個同時,台灣各大媒體、軍事科技專業刊物,一面倒展開「批判蔚山艦」的風潮,謂南韓造艦科技衰弱,台灣向南韓買船「政治判斷凌駕專業」。9月2日,雷學明等6位高階將領,赴沙烏地阿拉伯(已採購防空型拉法葉艦)和法國兩地參訪,「由韓轉法」的輿論風潮順勢而起。1989年10月5日,郝柏村以參謀總長身分決定改買拉法葉艦!

郝決定「由韓轉法」的關鍵時間點中,法國造艦局副局長卡斯特隆率員於10月2日至6日來台提送建議書,由SOFMA公司地區銷售經理勒布拉於6日提出「2艘在法建造,4艘由中船公司建造組合之預算報價建議書」。法方在報價建議書中,就全艦在法建造部分,提出每艘包含偵蒐系統在內之F-3000型艦載台價格為13.48億法郎之報價(6 艘總價為80.88億法郎)。

12月5日雷學明再度率同郭力恆、沈方秤、張瑞帆、康世淳與程志波等人赴法,就購案規範條件與法方進行洽商,並於1989年12月22日完成草簽,詎料法方於草簽完成翌日所提出報價,立即遽增為6 艘整艦在法建造之FLEX-3000構型艦(反潛型拉法葉艦)總價為132億5910萬法郎。而雷學明、姚能君、王琴生、康世淳、程志波等人無視報價業已無端高漲之事實,竟依前述法方報價,據以辦理第二次修訂投資綱要計畫,並將16 艘PCEG艦之預算總額重新編列為1357.6億元新台幣(比原預算高)後,而於1990年1月4日呈報國防部。

郭力恆陪同雷學明於1990年1月中與湯姆笙公司代表等法方人員晤面,要求針對其政府宣布中止出口許可提出因應之道,希冀法方在法國國內組成遊說團體扭轉情勢,並商討「兩艘在法建造、四艘授權台灣建造」、「技術移轉」或「透過第三國轉口」等可行方案。嗣海軍總部光二計畫購辦人員,即藉法方將於2月19日派員前來研討雙方可能合作方案之機會,於15日擬出:首兩艘在法建造完成後經第三國轉交,後續14艘由法方提供技術資料及物料包在國內建造;法方提供技術資料及16 艘份物料包,派員技術協助於國內建造;法方僅提供偵蒐、指管系統裝備等之腹案等要求。

軍事強人迫 台灣總統懼

當時剛接下總統一職的李登輝,究竟角色為何?2001年11月11日,監察委員康寧祥等4人在李登輝寓所訪談,根據媒體揭露公佈的談話記錄顯示,李登輝自己認為,「蔚山艦既然經過長期軍方的評估,並且已經奉蔣經國核實,後來所有轉變未經過正式程序,實非所宜…」「你們已經改了,我如何能說『不行』!」「絕對可能兵變!…所以我只有保持沉默…你們要錢多少,我也管不著…錢一再上漲的事情,軍事會談根本不談…以後拉法葉案你們自己決定後,你們自己去做好了,我們也沒有說什麼話…。(引自《誰遮掩了真相──尹案秘辛與拉法葉艦隱情》)

李登輝所說的「錢一再上漲的事情」,指的是法國總統密特朗,從1990年1月9日,宣佈暫停出售拉法葉艦給台灣,而後在7月19日,負責拉法葉艦艦上武器戰鬥系統的法商湯姆笙公司,開始委託掮客向中國政府遊說,掮客還在1991年4月16日,剛剛上任中國國務院副總理的朱鎔基訪法期間,與朱見面疏通。郭力恆陪同雷學明於1990年1月中旬與湯姆笙公司代表晤面,要求法方針對密特朗宣布停售拉艦提出因應之道,希望法方在法國國內組成遊說團體扭轉情勢,並商討「兩艘在法建造、四艘授權台灣建造」、「技術移轉」或「透過第三國轉口」等可行方案。

嗣海總購辦人員即藉法方將在2月19日派員前來研討雙方可能合作方案之機會,於15日擬出:首兩艘在法建造完成後經第三國轉交,後續14艘由法方提供技術資料及物料包在國內建造;法方提供技術資料及16 艘份物料包,派員技術協助於國內建造;法方僅提供偵蒐、指管系統裝備等之腹案等要求。.......

嘴巴喊反共 暗地通款曲

拉法葉案搞到最後,變成法國賺大錢,中國賺到高科技海軍裝備,台灣僅賺到了面子(亞洲第一個擁有匿蹤設計巡防艦的國家),卻飽了各路的軍火掮客人馬。李、郝二位在案中的角色究竟為何?如今在台灣成為藍綠對抗各說各話的口水議題,少有人能夠真正釐清謎團。但是李、郝之間的實力對比,在當時那個時代還是有些可以議論的地方。

以郝柏村在出將入相時所培植之「江蘇鹽城」小同鄉集團為例:單單是官拜三星上將者,便有陸軍及警備總司令之陳廷寵、周仲南等「將軍族」!而涉獵軍火市場者則有汪傳浦等實力派,無怪乎李登輝執政後彷彿被架空而束手無策,被迫僅能在軍購公文批個「閱」字而不敢有所質疑,因為深恐軍方「兵變」!

國民黨軍隊這種搞小派系,甚至洪門青幫等中國傳統黑幫在軍隊裡面開堂口搞家法的事情,是台灣政壇公開的秘密,不足為奇。但是假藉著反共,A軍購預算且殺人劫財兼越貨,還把軍購最重要的核心科技全部賣給中國,以換得軍售過關,包括郝柏村在內的幾位軍中大老的「乾女兒」得意遊走台灣、中國之間,實際內幕令人吒舌。

尹清楓之死,不僅接露了拉法葉一案,實際牽扯到的還包括同時間台灣海軍進行的獵雷艦和海測艦採購。甚至一路直指法國售台幻象2000-5 型戰機的「飛龍案」內幕。

獵雷艦弊案 蔣家隨扈涉

以獵雷艦採購案的「靖海計畫」為例,自德國布萊梅A&R造船廠進口4艘永豐級獵雷艦,結果仲介軍火商單亦誠(曾任蔣經國長子蔣孝文隨扈)居間賺取暴利後,連海總承辦人彭繼岡、袁有范也侵吞採購款利息,導致前海軍總司令葉昌桐與2位下屬被提起公訴,但官司纏訟至2009年6月2日,最高法院居然認定葉昌桐「非故意不舉發犯罪」而判無罪定讞!

至於單亦誠,雖在東窗事發亡命中國、香港,2000年7月18日因持偽造巴西護照從香港被遣返台灣,唯在檢警「查無實據」下,也解除其限制出境處分。

海測艦橫生弊 幻象機顯謎團

另一個「海測艦」案,過程也牽涉到複雜的尹清楓之死。從義大利「商購」海測艦的過程中,由於尹清楓從18億議價到12億4,000萬成交,軍火商雖曾以中秋節賀禮酬贈其600萬元遭拒,但其他經手的交通部、中信局、海測局等文武官員卻無一例外,全部捲入收賄之漩渦,其中位階最高者係海軍副總司令鄭文中,案發之際曾被具體求刑12年;但在多年纏訟後也是無罪確定,僅有海軍轉業軍火商之劉樞入獄服刑。

幻象機採購案,內幕直到今天還引起爭議。空軍向法國達梭公司購買60架幻象機的76億美元交易中,從1992年10月成交後,便傳出回扣高達15%的消息。巴黎當局以所謂的「外貿雜項」(FCE)來支付佣金,台灣監察院曾由趙昌平領銜調查,唯因當年談判的空總武獲室執行長丁濱湘移民,屢傳不到而未結案,即使汪傳浦帳戶證實有4億美元「幻象佣金」匯入,但迄今仍未深入追查究辦。

軍隊大轉彎 搞親共媚共

近日發生畢業自北京某航校的中國觀光客馬中飛,潛入國防部資電作戰指揮部台北通信資訊大隊而被憲兵逮捕移送法辦後,台灣檢方居然從輕發落認定其「誤闖」軍事重地而予以開釋返回廣州的案子。如果再加上這一陣子所爆發過的女間諜色誘中科院員工等不了了之的案子,不僅凸顯台灣非但「軍心動搖」,且檢警也有「敵我不分」的趨勢。昔日以「反共抗俄」名目斂財的國民黨政府,今日已經搖身一變成「親共、媚共」。

從反共抗俄到聯共賣台時代,國民黨政權和軍方態度一夕數變。反共抗俄時代因為歷史因素而從中牟取暴力,如今毫無被歷史清算的跡象,也少人能夠一窺內中奧秘。而「尹案」爆發後,整個國民黨舊政權的軍售醜聞被牽扯出來,不僅讓國人、也讓全世界震撼的跨國大醜聞,足可窺見整個「反共抗俄」的產業規模有多大,利益有多驚人!?歷史與時代錯置所帶來的偶然與醜惡,如今缺乏一套制度給予懲罰和清算,也是台灣如今陷入認同錯亂,軍備、國安門戶大洞開的原因。

2009年6月20日 星期六

拉法葉案辦不了?扁獄中告白透玄機 ( 玉山周報 特刊號 )

拉法葉案辦不了?扁獄中告白透玄機 ( 玉山周報 特刊號 ) 2009-06-10 21:01:20 |


當阿扁在獄中三度絕食、震驚朝野備受各界議論之際,「拉法葉案」也在同一時間從法國傳來爆炸性新發展。根據當地《巴黎人報》(Le Parisien)在5 月7 日獨家披露的頭條消息指出,纏訟數年的「排佣條款」商務仲裁案官司,已完成審理,將判法方違反條款而需賠償台灣15 億歐元,換算台幣約678 億元,金額之大堪稱打破歷年來記錄。

由於「拉案」佣金源頭係台灣政府,所以說佣金歸台灣官方所有,主要依據2001 年6 月6 日軍方公開與法國之軍購合約中,其中「排佣條款」(第18 條1~3 節)明文記載:「不得對買方(台灣)任何官員或人員直接、間接授與或任何方式致送任何餽贈、禮物或私人款項……亦未指定任何已接受與本約有關之佣金、潤 金、手續費或他項收費之代理商、代表或其他人……(法方)如違反前述支付佣金、潤金、手續費或他項收款之規定時,買方有權解約或自合約價款中……相等之金 額。」(第18 條1~3 節)。



既然「拉案」佣金的存在已是不爭事實,台灣當然可以根據合約向法方索賠。荒謬的是,法國湯姆笙公司也在1990 年7 月19 日和軍火掮客艾德蒙.關簽下合約,必須支付1% 的佣金給關某,相當於1 億6 千萬法朗;可是,法方後來過河拆橋不肯付款,導致艾德蒙.關一狀告進日內瓦國際商務仲裁法庭而外爆;《巴黎人報》早在1996 年10 月31 日就已獨家報導過了。

…案情迷離…阿扁感嘆!筆者當年曾直當面請教陳前總統,為何拉案案情牛步化?他感嘆「總統任內要錢給錢、要人給人,檢察官不辦,我也沒有辦法!」彷彿國家元首八年是白幹一場!

事實上,阿扁在上任總統之際曾責成心腹馬永成密訪軍火商涂太太,以及早於二00一年七月五日便已具體求刑雷學明等六名涉案人,結果纏訟迄今仍未終結(其中,姚能君中將甚且已作古三載餘);而汪傳浦家族在瑞士及列支敦斯登等國之卅三戶的六億餘美元佣金,也從二00一年四月間被伯恩當局凍結後,一樣陷入「只聞樓梯響」的匪夷所思階段;所以,二00八年政黨輪替後之後的「九萬兆」政權,除非願痛下決心搬磚砸腳,朝野各界自是難以寄予厚望。而該案在民進黨執政後,由於閣揆簽署汪傳浦「免死狀」卒使瑞士於二00五年十一月七日,依據「聯邦國際司法互助法」,交出被查扣的汪家全部佣金帳戶資料;不料,特調小組遲至隔年九月廿七日始予起訴!唯因汪家全都亡命海外,根本無法拘提到案釐清真相。

但滯留在台協助汪家「善後」的汪傳浦小舅子夫婦(葉家彬與郭春蘭),因文書驗證得逞而脫手汪家在台不動產,檢方卻對這對夫妻視若未睹!而汪傳浦胞弟汪傳瑜偕妻子汪王美珍,於二00五年九月向台北駐新加坡代表處申請文書驗證,希望脫離中華民國國籍,因汪傳瑜在新加坡設立公司多年,公司有過半股份是設在百慕達,其餘是汪傳瑜的兩位女兒所持有;由於許多案件是透過設在百慕達的公司進行,檢調單位因此起疑深入追查中,經台灣官員回報外交部並轉知檢調單位後,汪傳瑜主動撤回申請。除日內瓦、倫敦等外館犯下不可原諒的汪家「文書驗證」風波外,倒楣的是駐英代表田弘茂吐實,結果這位民進黨拔擢的首位外長,便因該案株連而引咎請辭。


至於軍方在二00三年三月十日時,由國防部長湯曜明正式宣布「拉法艦採購案破案獎金一億元」,較諸「尹案」發生隔年所祭出的懸賞一千萬是多出了近十倍(當年警方也提供千萬、「軍人之友社」亦跟進,合計三千萬);但弔詭的是,前者之億元賞金竟因「會計年度」而失效;億元拉艦佣金案檢舉獎金,是台灣有史以來最高額的破案檢舉獎金,當時國防部以兩年為限,於二00五年七月期滿取消,軍方在李傑的支持下,新版實施要點的有效期限改為「未發覺犯罪嫌疑人前,向檢察機關檢舉或提供線索因而查獲該案犯罪嫌疑人,並經法院或軍事法院判決有罪者」以宣示政府的破案決心,新制定的要點還包括:「檢舉人或提供線索人,不論是本國還是外國人,均適用;受理機關對檢舉人、提供線索者應保護相關資料,並保護其人身安全;檢舉人或提供線索者如同時涉有本案刑責,將陳報政院轉呈總統,建請依法特赦,免除其刑」以利破案。


瑞士當局在二00七年六月十四日將凍結在瑞士(UBS)銀行帳戶的「拉案」數億美元中的第一筆非法佣金新台幣十一億餘元交還給台灣。這是早在一九九一年軍方付出拉法葉艦頭期款的三成購艦價款七億五千三百七十七萬五千五百四十六美元,同一天湯姆笙公司將18.69%的首筆佣金一億4千零八十八萬八千百百美元匯入汪傳浦帳戶,同年底,汪傳浦開始行賄郭力恒六百萬美元,截至一九九三年九月總計匯出四筆,合計一千七百五十八萬八千餘美元的回扣入郭力恒及郭兄郭問天藏匿在瑞士的帳戶,隨後這個帳戶連同累積孳息共三千五百萬美元,郭力恆兄弟在偵訊時簽下書面同意書,願放棄「拉案」回扣的所有權歸還給政府,他們還自白犯罪,郭力恒也再被檢方求處廿年徒刑;而狼狽為奸的汪傳浦一家全都涉案,根據特調小組在二00六年所公布之起訴書中,罪證確鑿指出汪家族前後收佣九億兩千餘萬美元!其中,「拉案」灌水18.69%為五億兩千萬美元,而代號為「TANGO」之幻象機軍購佣金為四億美元。如果再加上張榮發向阿扁透露之高鐵內幕,當年蕭萬長赴巴黎施壓而達成代號「BRAVO-TGV」交易,便是配套購買法國高鐵;不料,李登輝事後下令高鐵「歐規改日規」而「多戴了兩百億帽子」(《台灣的十字架》P.216),總結台灣對法購艦衍生的佣金,居然高達五百一十餘億元!! 因此,汪傳浦被具體求處無期徒刑重刑,其妻葉秀貞十六年、長子汪家興十四年、其餘三名子女汪家明、汪家勇、女兒汪君玲各十一年之徒刑(妻小累計達六十三年),可謂天理昭彰、罪有應得!

這件阿扁在公元兩千年七月下令「不惜動搖國本辦到底」的拉法葉艦佣金弊案,經過八年鍥而不捨的追查,終於討回郭力恒兄弟藏匿的十多億元贓款,並自從二00八年四月七日開始,由台北地院展開傳喚軍火商汪傳浦及郝柏村、李登輝等關鍵人士,連續七週的每週一上午召開合議庭,然後在五月十九日告一段落,藉此釐清誰是拉法葉案幕後「藏鏡人」。值得耐人尋味的是,檢方傳喚李郝兩人的這一天,恰好為民進黨跨世紀後首次政黨輪替的最後一天!也是國民黨復辟的前夕。因此,司法部門偵辦此一備受國人重視,甚且於在國際間飽受側目的軍購醜聞鉅案,何以刻意選在阿扁總統八年任期的倒數計時之際密集開庭?阿扁在《台灣的十字架》中有感而發說到「作了八年總統無力推動司法改革,卻支持黑機關———高檢署查黑中心及最高檢特偵組的成立設置……我及一家人竟是第一個被偵辦的對象」。委實引人遐思!因為,拉艦佣金的傳聞早在一九九六年十月底便已喧騰於世,而汪家的佣金更早在二00一年四月間被凍結!有關佣金細目也於二00五年十一月全部取得,所以,該案一拖再拖拖到民進黨下台,檢方於時間點上可真會拿捏。而台北地檢署主任檢察官黃謀信在偵辦「巴紐案」時說:「我很擔心此案會像拉法葉案一樣石沉大海,汪傳浦的佣金到今天都還沒追回來。」彷彿這件跨世紀的「動搖國本」大案會無解收場?!司法部門是否「配合」國民黨辦案?以二00八年五月五日「拉案」開庭進行的法院準備程序庭對應臆測,據「中央社」現場聆聽所發之新聞稿報導: 汪家六口全未到庭,律師張迺良宣稱「汪傳浦因身體不適且擔心安全問題,短期間並無返台打算」外,還附上瑞士匯款水單,強調「他雖然與家人在海外聯名開設帳戶,但付佣金給郭力恒均由他一人指示轉帳,家人並不知情也從未參與」,企圖為涉案的家人解套,其情可憫;但,早在「尹案」爆發次(一九九四)年,汪傳浦便於十五年前透過律師張迺良向檢方言詭而辯「報載本人仲介拉法葉戰艦,全係道聽途說或有心人故意造謠」的心態,以及迄今已然罪證確鑿卻仍狡辯之行止,則是其心可誅!

被起訴求處無期徒刑的汪傳浦,今年已由英國倫敦轉往美國,並在美國三個城市購置了十七筆以上的房地產,尤其在紐約,一口氣買下精華地帶曼哈頓中央公園旁的六十六街一處大樓的十二戶以上豪宅,手筆大得嚇人。根據紐約實地採訪發現,汪傳浦以妻子葉秀貞、兒子汪家興、汪家明、汪家勇、女兒汪君玲、小舅子葉家彬,以及其妻郭春蘭等二十多人的名義,自一九九五年六月起陸續買下大筆房產。位於紐約六十六街一百六十號、屬於頂級的大廈,汪傳浦所買的戶數是從五樓開始到六十樓,據紐約市府財產局查證確認,其房產登記在Bruno Wang (汪的長子汪家興)華人名下,隔街即聞名世界的茱莉亞學院和林肯中心,可俯瞰哈德遜河或中央公園,總值估計在千萬美元以上。汪家不但在紐約擁有驚人的房地產,在洛杉磯也有兩處豪宅,在舊金山也有四處,因此美國的豪宅總數在二十戶左右,以舊金山山頂街三二一號為例,一九九二年汪君玲以 RebeccaWang 名義購入時,當年之成交價便為三百五十萬美元。按照汪傳浦的個性,除了「拉案」的佣金外,其他佣金幾乎全未存進銀行,而是分散在紐約和加州買豪宅房地產。由於汪傳浦在英居留的簽證已於二00四年四月六日期滿,台英之間因為從未司法互助,因此拒絕協助台北方面追查。特調小組已於二000年九月十四日正式依「殺人、瀆職、行賄」等罪嫌通緝,時限長達二十年(至二0二三年十月),他在行政院公布的「十大通緝要犯」中名列第四。汪在英國居留簽證期滿,台灣護照也被註銷,手上僅剩美國綠卡及多明尼加護照(法國媒體披露汪也擁有過荷蘭護照),因為法國當局揚言要引渡,因此才迫使他無法亡命歐洲而回美落腳於加州El Cerrito,在當地也擁有多處房地產為護身符,使美國移民法庭不將其驅逐出境。

「拉法葉艦佣金弊案」沉寂多年後,法國與瑞士司法部門已先後階段性結案,彷彿這件牽涉台海兩岸高層、巴黎政壇左右當權派、羅馬尼亞卸任總統及摩洛哥在野黨領袖謀殺案的跨世紀醜聞,似已隨著歐亞非三大洲共犯結構之聯袂作梗下要畫上休止符;孰料,《巴黎人報》報導纏訟數年的商務仲裁官司將判法方賠償十五億歐元,法國媒體也突然在一月底爆料「拉案」全部佣金名單之下落,而且,還披露薩科奇總統早於一九九三年也動用過這筆佣金弊案贓款!對於這種跡近石破天驚似的發展,作為冤大頭的台灣當局,非但沒有表達苦主之關切,反還異於尋常地低調冷處理!究其緣由,除了政黨輪替後之政府及其鷹犬追殺前朝已殺紅了眼,非把當年誓言「不惜動搖國本辦到底」的阿扁抄家滅族才肯罷手而顧此失彼外,另一考量也可能預料到:「拉案」的水落石出必然衝擊到國共高層政要,特別是特偵組在扁宅搜出幻象機軍購案也有三百多億佣金之證據,因此執政當局及特偵組絕不希望節外生枝。台灣截至目前為止,由於謝長廷擔任閣揆時簽署「免死狀」而自瑞士取得汪家佣金帳冊後,僅讓郭力恒俯首認罪吐出贓款之成績外,其餘幾乎全都停擺,以致法國檢方因為巴黎執政當局四度悍拒「拉案」解密被迫無疾而終偵結,瑞士檢方也在提供台灣特調小組資料三年有餘卻毫無突破性進展,儼然計畫接踵法國檢方而告一段落,導致汪傳浦律師張迺良於今年一月出庭時還得意洋洋,直認這場攸關數百億的貪瀆案,台灣已經辦不下去而該偵結了。所幸老天有眼,正當延宕三年餘之久的「拉案」在今年二月廿三日傳訊押於台北看守所的郭力恒之際,巴黎媒體適時揭載諸多聞所未聞的「拉案」秘辛,堪稱是極具關鍵性之台灣「逆轉勝」契機;但是,啟動重辦「拉案」而略有斬獲的阿扁已淪為階下囚,可想而知復辟後重掌政權的國民黨權貴集團是絕不會搬磚砸腳,因此,「拉案」佣金名單固已在露出馬腳,但對國人恐難樂觀以待!

反觀巴黎當局自從一九九六年首次爆發佣金醜聞以來,除法國前外長杜馬被迫辭卸政壇排名第四把交椅的「共和國憲法委員會」主席外,其情婦鐘古夫人也一度遭到牢獄之災!而經手佣金的億而富石油公司(ELF)負責人席文,東窗事發後逃亡菲律賓也被法方越洋追緝到案,顯見法國當局辨案並非虛晃一招。而依據最新的後續發展顯示:甫於去年五月才卸下總理職位之德維斯‧潘,繼其寓所被警方搜索六個半小時後,他又在七月遭到檢方約談傳訊到案!顯示巴黎司法當局刻已掌握確切事證,所以才會密集約談剛剛下台的席哈克總統與總理等政要;其中,最受時人注目的是《國際前鋒論壇報》(IHT)之特稿分析中,便在第二版要聞直指法國政壇的多事之秋即源自於「一九九一年的對台軍售戰艦之九億歐元弊端的佣金引爆」所致,堪稱是一語中的報導!這份由《紐約時報》投資而發行全球各地的英文報紙,因該報前駐華府記者之夫婿安博(Imbot) 在公元兩千年雙十節離奇於巴黎寓所墜樓而死,一般咸認為這是「拉案」後遺症使然,導致這份跨國媒體持續關注發展,故在巴黎政壇動盪之際獨具慧眼分析點出下台的總統與總理政要中箭落馬之內情;反觀台灣方面卻是弔詭得「沈默以對」,彷彿啞巴吃黃連、有苦說不出模樣,一付被「隱案」吃定而顯得百般無奈!不過,老天畢竟有眼,阿扁夸夸而言所宣示的「不惜動搖國本辦到底」,雖然台灣的「國本」有著諸多難言之隱而未能動搖,但案情發展卻儼然已隔海動到法國的「國本」了(亡命菲律賓的「佣金教父」席文,被捕之前曾公開撂下狠話:如果他吐實的話,則法國政壇勢必「左右振盪21回合!」),這可是歪打正著的另類「顯靈」! 因其早在一九九三年九月訪法時,尹清楓便向他陪侍的立委相託「返台若遇不測請代為報仇」!! 結果果真在三個月後死於非命而迄今陰魂不散。「海軍上校尹清楓命案」屆滿十五周年後;雖然死於非命的尹上校屍骨已寒,被外界形容為的「隱案」命案也在前朝黨政軍特共犯結構層層阻礙下,案情始終撲朔迷離,凸顯了台灣人總統阿扁力有未逮!也使得民進黨政府未能落實轉型正義。檢方明顯有著諸多顧忌而意味著此一「動搖國本」的拉法葉艦佣金弊案涉案層級更高;但,該案畢竟牽扯到殺人滅口,如果不再積極偵辦,恐會天怒人怨。

回首前塵,「尹案」爆發而浮上報端之際,正值中共海協會唐樹備來台談判,當年會場所在的台北敦化北路中信銀大樓外,辭世的民進黨主席黃信介在馬路邊的「宣傳車」上以高分貝向中共高幹喊話,初冬的寒冽氣氛中漾溢著沸騰情緒,「尹案」就在那種詭譎政治形勢下引爆,經過阿扁在立委任內說過「尹案不破,不選市長」、後來出任國家元首不久便宣示「不惜動搖國本辦到底」的重話,隨即又衍伸出各種難以想像的爆炸性發展,非但台灣朝野側目,連國際間也異常重視這一件牽扯到法蘭西第五共和的最大宗醜聞!阿扁在向人民報告「不信公義喚不回」的單元中,述及「花了很多心血去了解、調查『尹案』」!甚且在「當總統之後,對尹案念茲在茲,一直想要完成立委的未竟之業,希望有所突破」,可見阿扁擇善固執、始終如一的決絕意志,不管是問政時代的立委角色、抑或執政之後的總統身分,他敢「宣示『即使動搖國本也要偵辦到底』的立場」,儘管因為碰到「層級很高,且不只一人」而遇上瓶頸,即使他「一個月起碼主動關切一次」,皆因無直接證據受挫;不過,他相信「法網恢恢,疏而不漏」,「正義還是可以伸張」「不信公義喚不回」。


( 玉山周報 520 特刊號 )

2009年5月9日 星期六

Frégates de Taïwan : le secret-défense n'évitera pas l'amende

http://www.rue89.com/2009/05/07/fregates-de-taiwan-le-secret-defense-nevitera-pas-lamende

Décryptage
Frégates de Taïwan : le secret-défense n'évitera pas l'amende
Par David Servenay | Rue89 | 07/05/2009 | 12H49

Epilogue : le contribuable devrait payer 1,5 milliard. Mais l'Etat refuse toujours de dire où sont allées les fameuses commissions.
1,5 milliard d'euros : même à l'heure des scandales de Wall Street, l'amende a de quoi faire rêver. Ce pactole, qui selon le Parisien va être réglé par le contribuable français, est l'épilogue de l'affaire des Frégates de Taïwan. Une affaire couverte par tous les gouvernements de ces quinze dernières années, en dépit du bon sens. Où l'Etat a abusivement étendu la notion de secret-défense pour protéger des intérêts privés. Décryptage.

Un contrat mirifique, au moins 20% de commissions

Le contrat de la décennie. Lorsque Thales et la DCN (Direction des chantiers navals) signent le contrat Bravo en 1991, le monde des marchands d'armes applaudit : la France vend six navires de guerre pour 2,5 milliards de dollars. Joli marché.

En sous-main, les deux parties négocient un énorme pot-de-vin. Au bas mot 500 millions de dollars versés à Andrew Wang, un intermédiaire d'origine chinoise aujourd'hui réfugié à Londres. L'homme sert de lessiveuse à commissions, c'est-à-dire qu'il doit normalement reverser une partie de la commission à d'autres bénéficiaires, français et taïwanais.

L'intervention de ces intermédiaires tient d'abord à un contexte diplomatique. Malgré le caractère étatique de la négociation, il ne faut pas froisser la Chine en vendant des armes à l'ennemi héréditaire. C'est ce que dit en 1991 une note confidentielle du ministère de la Défense, citée par le Parisien :

« Pour des raisons connexes diplomatiques et juridiques, il était exclu de faire du programme Bravo un contrat étatique. Il a donc été nécessaire de recourir à des partenaires contrôlés par les Etats commanditaires. »


L'intervention des réseaux Elf et des services secrets

Cela explique pourquoi on retrouve dans le « deal » le nom d'Alfred Sirven. Cet ancien militaire -proche de Christine Deviers-Joncours, alors maîtresse du ministre des Affaires étrangères Roland Dumas- évolue dans un réseau de l'Amicale des anciens des services secrets de la Défense nationale. Eminence grise du patron d'Elf-Aquitaine, il est aussi l'homme qui distribue dans son bureau les valises de cash du pétrolier destinées au monde politique.

Deux hommes politiques français attestent publiquement ce que le juge Renaud Van Ruymbecke, saisi en 2001, soupçonne :

Roland Dumas confirme, dans un entretien au Figaro, qu'environ 500 millions de dollars de commissions ont bien été versés.
En 2006, le socialiste Alain Richard, ex-ministre de la Défense, accuse François Mitterrand et Edouard Balladur d'avoir bénéficié de rétro-commissions.
En résumé, cette affaire touche aussi bien des élus de droite que de gauche.

Le piège de l'article 18 du contrat Bravo

A partir de 2001, la France et Taïwan engagent, à l'initiative de l'île, une procédure d'arbitrage. Pourquoi ? Parce que l'article 18 du contrat Bravo interdit toute commission et tout recours à un intermédiaire. Sans quoi la partie fautive aura à rembourser l'équivalent du pot-de-vin versé.

Taïpeh est donc sûr de gagner cette procédure d'arbitrage. Tout le monde le sait, y compris les négociateurs français qui, entre 2005 et 2007, tentent de sauver les meubles. L'un d'eux s'est confié, anonymement, à nos confrères :

« En arrivant, nous avons très vite intégré l'idée que l'affaire était perdue et même si nous espérions la bienveillance des arbitres nous savions que la France risquait d'être condamnée au maximum. (…) Dans ces conditions notre stratégie consistait à essayer de convaincre Taïwan de transiger, mais les Taïwanais n'étaient prêts à aucun effort. (…) Au final, nous avons fait comme tous les autres gouvernements. Nous avons joué la montre afin de refiler le mistrigri à nos successeurs… »


Ne pas ouvrir la boite de pandore

Dans le cadre de leur enquête, les juges demandent, à trois reprises, la levée du secret-défense sur les DAS 2. Les Déclarations annuelles de salaires (volet 2) sont des listes, remises une fois par an à la direction des douanes, par les entreprises qui versent des commissions à des intermédiaires étrangers. Le ministère des Finances les autorise à ne pas payer d'impôts sur ces sommes.

Les DAS 2 comprennent le nom du contrat, l'identité du bénéficiaire et le montant de la commission. Or, à chaque demande, les juges se heurtent au secret-défense invoqué par la Commission consultative du secret de la défense nationale et validé par tous les gouvernements, de droite comme de gauche.

Question : pourquoi, dès lors que l'on savait que la France aurait à payer l'amende inéluctable de la procédure d'arbitrage, avoir estimé que la révélation des DAS 2 porterait atteinte aux « intérêts supérieurs de la Nation » ?

De Sarkozy à Sarkozy, se passer le mistrigri…

Comme le révélaient nos amis de Bakchich, deux hommes ont certainement des lumières sur cette question. A l'époque où les commissions furent versées, ils étaient au coeur de la tour de contrôle gouvernementale.

Le premier, Nicolas Bazire, est alors directeur de cabinet du Premier ministre, le RPR Edouard Balladur. Il a pour mission de suivre tous les enjeux liés aux contrats d'exportation d'armement. Le second, Nicolas Sarkozy, est ministre du Budget. Les deux hommes forment un tandem au service des ambitions présidentielles de Balladur.

En 1994, DCN International créé une off-shore au Luxembourg. Cette société fiduciaire, Heine S.A., a pour but de « gérer des contrats d'ingéniérie commerciale ». En clair, de mettre de l'huile dans les rouages. En six ans, elle déclare un chiffre d'affaires de 77 millions d'euros.

En novembre 2007, le parquet de Paris explique dans un rapport dressé après enquête de la DNIF (Division nationale des investigations financières), qu'un document saisi par les policiers mentionne :

« l'aval du directeur de cabinet du Premier ministre et celui du ministre du Budget, et laisse supposer des relations ambiguës avec les autorités politiques en faisant référence au financement de la campagne électorale de M. Balladur pour l'élection présidentielle de 1995 ».


Prudent, le procureur de la République de Paris, Jean-Claude Marin, estime alors qu'il n'y a pas lieu d'étendre le champ de l'enquête à ces faits. Officiellement, ils sont prescrits.

2009年5月8日 星期五

拉艦案》法賠巨款 鍾古夫人:以前聽說過

【聯合報╱歐洲特派員陳玉慧/七日電】 2009.05.08 03:48 am


巴黎人日報報導法方將輸掉拉法葉佣金仲裁案,當年涉嫌收取拉法葉佣金的鍾古夫人七日在法國南部家中接受本報記者電話訪問表示,「有此可能,這消息不是空穴來風,以前便聽過」。

她說,果真如此,「便是法國的災難」,目前失業率攀高經濟又衰退,還要再賠台灣這麼多錢,情何以堪?

鍾古夫人自稱是拉案的受害人,多年官司使她散盡財產,與前外交部長情人也變成仇敵,「失去最寶貴的一段生命」。最近母親去世後,更讓她大嘆不值。

鍾古夫人曾將這段遭遇寫成書,後來也轉行做歌手,但不如預期成功,她說這十一年是人生最低潮,所幸去年法國法院宣判她無罪,證實了她的清白。她說,「以後再也不必揹著拉法葉佣金的黑鍋了」。

【2009/05/08 聯合報】@ http://udn.com/

法媒報導:拉案仲裁 法將賠我675億

【聯合報╱歐洲特派員陳玉慧、記者王光慈/連線報導】 2009.05.08 03:48 am


「巴黎人日報」(Le Parisien)七日頭條報導,拉法葉案的國際商業仲裁案已完成審理,此案發展對法國不利,法方有可能要賠償台灣十五億歐元(約台幣六百七十五億元)。

我海軍表示,目前還沒有接到仲裁通知,如果真如法國報紙報導的結果,是我方所樂見的。

報導中說,正式裁決可能還要三到四個月才會公布,但結果對法方很不樂觀,賠償金可能打破歷史紀錄。按照合同,法國國家造艦局將與泰勒斯(Thales)公司共同賠款,法國政府負擔百分之七十二,也就是十億歐元,而泰勒斯負擔百分之廿八,可能要賠四億多歐元。

審理此案的巴黎商業法庭一向不公開仲裁過程,三位法官分別來自瑞士、義大利和荷蘭。代表台灣的律師是德夏特律師事務所的倪山和鄧漢。

六艘拉法葉艦總價廿五億美元,一九九一年簽約時,合約第十八條就有禁止佣金的條款。但拉案關鍵人物汪傳浦卻獲得大約五億美元佣金,這筆佣金已遭瑞士銀行凍結。

巴黎人日報指出,仲裁案開始後,法國總理府每兩個月就有一次包括財政、司法、國防部的跨部會秘密會議,一位曾參與會議的閣員指出,從一開始,法方「就知道將輸掉這場仲裁官司」,因此法方一直試圖拖延送交資料的時間,並設法要泰勒斯公司(湯姆笙前身)負責全部的賠償。

台灣要求拿回五億兩千萬美元的佣金,包括四億九千五百萬給汪傳浦的佣金,以及兩千五百萬給席文的佣金。席文在拉法葉佣金案中扮演洗錢與分配的角色。台灣也要求十七年的利息,使得數目高達廿億美元(約十五億歐元)。

2009年5月7日 星期四

拉法葉案巴黎人新聞報導

http://docs.google.com/fileview?id=F.de706856-f071-4f9c-8e8f-4b9759e29e42

http://docs.google.com/fileview?id=F.a248a83a-714c-42f1-a35f-d1c98e2ee84e

http://docs.google.com/fileview?id=F.c08655e0-5009-45db-ad92-373553be2ad1

拉法葉購艦弊案大事紀

更新日期:2008/08/07 00:35 陳昶佑

(法新社巴黎六日電) 法國一九九一年出售軍艦予台灣,這起價值數十億美元的軍購案卻傳出收受回扣醜聞,法國檢察官今天因無法取得證據,要求將相關的貪污案調查程序簽結,不予起訴。以下是七年調查過程簡介。


●一九九一年


八月:台灣原先與南韓現代集團幾乎敲定合約,但法國「湯姆笙電子集團」(後來改名為達勒斯公司)先是說服「法國造艦局」勸阻台灣海軍將領不要與南韓方面簽約,最後該集團與台灣簽約,以二十八億美元的價格,出售六艘高科技巡防艦。


法國外交部原先因為擔心這筆交易會惹惱中國而反對這項軍售合約,最後又同意。同時國營石油公司「億而富」的總裁勒佛樂克的左右手錫爾文出面,自願協助安撫北京當局。


●一九九三年


十二月:海軍上校尹清楓身亡,顯因準備揭發軍購合約的秘密而遇害,購艦貪污醜聞在台灣爆發。迄今共十三位軍方官員與十五位軍火商在台灣遭逮捕,當局展開調查。


●一九九四年


疑似詐欺事件造成湯姆笙集團估計損失一億五千萬法郎,法國當局展開初步審判。億而富石油公司第二號人物錫爾文為這起巨額行賄醜聞的核心人物,但是該集團否認由錫爾文領導所謂的「億而富網絡」曾介入。調查鎖定對象包括錫爾文、勒佛樂克、法國外長杜馬的情婦鍾古夫人,以及杜馬本人。


●二零零一年


台灣開始行動,告上國際仲裁法庭,向法方索賠近十億歐元,並要求瑞士政府交出此案主嫌台灣軍火商汪傳浦遭凍結的戶頭中存放的五千兩百多萬美元。汪傳浦於二零零六年九月二十八日遭判決有罪。


法國六月展開第二次調查,但法國政府一再拒絕讓調查人員取得涉及此案核心的極機密國防檔案。


●二零零四年


五月至六月:總部位於盧森堡的清流銀行疑似涉及洗錢,並被控供多名法國政治人物、產業領袖與特勤機構成員開設秘密帳戶,可能用來轉移回扣款項。


這起購艦案也引發政治「奧步」醜聞,也就是所謂的「清流案」,包括當時擔任法國內政部長的現任總統沙柯吉,遭誤指收受賣方回扣。


●二零零六年


九月九日:台灣要求瑞士返還五千兩百萬美元,目前僅交出一部分款項。


十月四日:法國軍方情報機構五年來第四度反對展開調查。


十月十二日:法國法官宣布終止調查。


●二零零八年


八月六日,公訴檢察官馬漢的辦公室證實「費加洛報」報導,由於缺乏證據,馬漢已要求針對這起法國五十年來最大宗的貪污案作出不起訴處分。

報導:拉法葉仲裁結案 法國面臨巨額罰款

更新日期:2009/05/07 20:16
(中央社記者蔡筱穎巴黎7日專電)法國「巴黎人日報」(Le Parisien)今天報導,拉法葉艦軍售案的國際商業仲裁案已經結束,法國政府面對最多要賠償台灣10億歐元(約合新台幣441億元)的結果。


另外,泰勒斯(Thales)公司可能要賠4億多歐元(約合新台幣185億元)。但仲裁結果尚不明朗,巴黎人日報的報導說,正式裁定預料將在3到4個月之內公布。


巴黎人日報頭版頭條的大標題是「法國(政府)面對10億(歐元)罰金」,內文指出,拉法葉艦案經過9年的訴訟,3月份雙方最後一次出庭後,3位仲裁法官將在未來3到4個月交出結案報告和裁決。


  報導說,法國有可能被重判,罰金將破歷史紀錄。


這項商業仲裁的答辯過程並未公開,3位法官是瑞士籍的李威(Laurent Levy)、義大利籍的賈丁納(Andrea Giardina)和荷蘭籍的范德堡(Albert JanVan de Berg)。代表台灣的律師則是Dechert事務所的倪山(Xavier Nyssen)和鄧漢(Philippe Dunham)。


報導說,法國政府等待最糟糕的結果。一位前總理府官員表示:「我們已經盡力延遲整個仲裁過程」。法方以各種方式,試圖拖延各種資料送到仲裁法庭的時間,另一項努力則是要泰勒斯公司負責全部的賠償。


6艘拉法葉艦總價25億美元,1991年台灣海軍與湯姆笙(Thomson)公司(後改名為泰勒斯)簽約時,「是一件非常棒的大生意」,法國今天可能輸掉這個仲裁案,主要是契約的第18條款明確禁止佣金,而中介人汪傳浦卻獲得4億9500萬美元的佣金。


這筆巨額佣金已遭瑞士銀行凍結。


本案進入仲裁過程後,法國總理府每兩個月就有一次包括財政、司法、國防部的跨部會秘密會議,一位曾參與會議的閣員指出,從一加入團隊開始,很快就理解到將會輸掉這場仲裁官司。


法國政府一邊希望法官網開一面,一邊意識到將可能出現對法國政府最不利的判決。


所以,法國的策略是說服台灣接受談判協商,2006年,法國曾經私下嘗試與台灣協商,政府對政府,希望找到一個商業的替代方案,以減少法方要支付的債務,但是沒有成功。


台灣視這個仲裁案為榮譽問題,因此拒絕接受法方建議。報導引述官員的話說,「他們要的是面子,即使這不僅僅是面子問題。他們要獲得最有利的裁決,之後再進行協商,而當時法國並沒有很多的籌碼可以協商。」因此,法國政府像很多政府一樣,採取拖延戰術。


台灣要求退回5億2000萬美元的佣金,包括4億9500萬給汪傳浦的佣金,以及2500萬給席文的佣金。席文在拉法葉軍購佣金案中扮演洗錢與分配的角色。


另外,台灣要求要加上17年的利息,佣金加利息共20億美元,約合15億歐元。


巴黎人報說,如果仲裁法官裁定依台灣的索賠金額賠償,法國政府與泰勒斯可能依合約責任分別負擔總額的72%和28%,即10億歐元左右和4億2000萬歐元。


法國政府和泰勒斯目前只希望,若台灣獲勝,法官判法國賠償的金額能夠低於台灣要求賠償的金額。980507

追討拉法葉案資產 瑞士要等台灣法院動作

更新日期:2008/04/10 22:21 陳昶佑

(法新社日內瓦十日電) 瑞士在針對一九九一年法國出售台灣拉法葉軍艦一案的調查行動中凍結了台灣數億美元的資產,台灣方面要求迅速歸還,但今天遭到瑞士方面拒絕。


瑞士聯邦司法局今天發布聲明說,台灣政府前年八月要求歸還這筆錢,但這項要求需要進一步的法律依據,即由法院下令追討。


台灣政府估計,當年談判以二十八億美元購買六艘法國湯姆笙電子集團(目前的泰勒斯公司)製造的戰艦,其中因行賄而損失五億兩千萬美元。


瑞士銀行懷疑這筆款項被用來行賄法、中、台三地的中間人、政治人物與軍官,總共凍結大約九億美元,台灣要求歸還其中的上述款項。


瑞士去年六月已歸還三千四百萬美元。


瑞士聯邦預審法官今天做出的最新裁定指出,「顯著跡象」顯示台灣要求歸還的剩餘資產,確實是犯罪所得。


然而這項裁決並說,無法做出最終判決,因為它會影響台灣司法單位對賄賂案嫌疑人進行中的刑事訴訟。


裁決聲明也指出,瑞士凍結的整體資產中,無法清楚確認哪一部分與軍艦採購醜聞有關。


聲明也認為,如果被告被裁定有罪,台灣的法院可以下令沒收所有源於犯罪的資產。


聲明中說,台灣在重新申請返還資產時,應該提交此種追討令,在那之前,這些資產將繼續凍結。

2009年2月10日 星期二

拉案167億佣金 恐追不回來

〔自由時報/2009-1-20台北報導〕台北地方法院審理拉法葉艦案,出現重大轉折,汪傳浦的委任律師張迺良昨當庭提出瑞士檢察總署公函,指瑞士已於去年十二月二十七日裁決汪傳浦及其家人未涉洗錢、詐欺等案(等同我不起訴處分);法界人士認為瑞士檢方的裁決,將嚴重衝擊我國能否要回汪家存在瑞士等國約五億美元(約合新台幣一百六十七億元)拉案佣金。
另,由於汪傳浦等人一直未出庭應訊,審判長劉芳慈近日將對王傳浦、汪妻葉秀貞、及四個兒女汪家興、汪家勇、汪家明、汪君玲等發布通緝;北院昨傳訊汪傳浦及其家人和其他被告共八人,只有郭力恆、郭問天兄弟出庭,下次開庭時間為二月二十三日。
根據張迺良昨呈交合議庭和檢察官的瑞士檢方裁決內容,指出瑞士前聯邦調查法官Paul Perraudin已在去年九月廿二日,對汪傳浦及家人涉案提出結案報告,因此瑞士檢察總署據以作出不起訴處分,調查費用由瑞士負擔,並將結果分別通知台灣官方及汪家律師。
對此,高檢署拉法葉艦案特調小組檢察官蔡秋明持保留態度,他認為還是有機會追回相關款項,蔡說,不會委請瑞士的律師向瑞士檢方聲明異議,理由是這樣意義不大,因為瑞士的裁決只是從程序上判斷,認為我方才是最佳的管轄法院,並非實質認定汪家人未涉案,未來會把上述見解告訴合議庭。蔡秋明說,瑞士認為台灣已起訴汪傳浦等人,加上汪所在的英國,未提供汪具體涉案資料,才使瑞士檢方無法辦案,蔡說他對本案持平常心,也對法院判決有信心,我方還是有機會透過司法互助管道向瑞士要回相關款項。
針對外界質疑汪傳浦為何收取拉法葉艦案高額佣金,張迺良當庭轉述汪傳浦的說法,汪表示他為促成台法間軍購,花了很多時間和財力,向法國強調可因此解決數萬名造船工人失業問題,法方為感謝汪的幫忙,才給他佣金。被問到行賄台灣軍方的問題,張迺良表示自己曾到英國見汪傳浦,汪否認給我方軍官佣金,這從汪被各國查扣銀行存款前,相關帳戶金額都未變動,就可證明他未行賄。
汪還向律師抱怨檢方向盧森堡、列支敦士登、開曼群島等地發函要求查扣其銀行帳戶,還把其家人牽扯進本案;汪透過律師強調:「真金不怕火煉」,如能查到來路不明的錢,願捐給發現弊端者。

怎堪「拉案」數百億元付諸東流!

沉寂三年多的「拉法葉艦佣金弊案」,由於法國與瑞士司法部門先後階段性結案,彷彿這件牽涉台海兩岸高層、巴黎政壇左右當權派、羅馬尼亞卸任總統及摩洛哥在野黨領袖謀殺案的跨世紀醜聞,似乎隨著歐亞非三大洲共犯結構之聯袂作梗下就要畫上休止符;孰料,法國媒體突然在上(一)月底爆料「拉案」全部佣金名單之下落,而且,還披露沙克奇總統早於一九九三年也動用過這筆佣金弊案贓款!

對於這種跡近石破天驚似的發展,作為冤大頭的台灣當局,非但沒有表達苦主之關切,反還異於尋常地低調冷處理!究其緣由,除了九流政府及其鷹犬追殺前朝已殺紅了眼,非把當年誓言「不惜動搖國本辦到底」的阿扁抄家滅族才肯罷手而顧此失彼外,另一考量也可能預料到:「拉案」的水落石出必然衝擊到國共高層政要,特別是特偵組在扁宅搜出幻象機軍購案也有三百多億佣金之證據,因此執政當局及特偵組絕不希望節外生枝。

然而,根據台灣特調小組在二00六年所公布之起訴書中,便已罪證確鑿指出汪傳浦家族前後收佣九億兩千餘萬美元!其中,「拉案」灌水18.6%為五億兩千萬美元,而代號為「TANGO」之幻象機軍購佣金為四億美元。如果再加上張榮發向阿扁透露之高鐵內幕,當年蕭萬長赴巴黎施壓而達成代號「BRAVO」之拉法葉艦交易,便是配套購買法國高鐵(代號為「BRAVO--TGV」);不料,李登輝事後下令高鐵「歐規改日規」而「多戴了兩百億帽子」(《台灣的十字架》P.216),總結台灣對法軍購衍生的佣金,居然高達五百一十餘億元,設若再加上我國海軍依據排佣條款對法索賠五億九千萬美元之數字,如台灣打贏這場「拉案」商務仲裁官司,則累計為七百零八億餘元之鉅!

台灣截至目前為止,由於謝長廷擔任閣揆時簽署「免死狀」而自瑞士取得汪家佣金帳冊後,僅讓海軍上校郭力恒俯首認罪吐出十一億元贓款之成績外,其餘幾乎全都停擺,以致法國檢方因為巴黎執政當局四度悍拒「拉案」解密被迫無疾而終偵結,瑞士檢方也在提供台灣特調小組資料三年有餘卻毫無突破性進展,儼然計畫接踵法國檢方而告一段落,導致汪傳浦在台律師張迺良於上(一)月出庭時得意洋洋,直認這場攸關數百億的貪瀆案,台灣已經辦不下去而該偵結了。

所幸老天有眼,正當延宕三年三月餘之久的「拉案」可望在本月廿三日傳訊押於台北看守所的郭力恒而步上法、瑞後塵之際,巴黎媒體適時揭載諸多聞所未聞的「拉案」秘辛,堪稱是極具關鍵性之台灣「逆轉勝」契機;但是,啟動重辦「拉案」而略有斬獲的阿扁已淪為九流政府階下囚,可想而知復辟後重掌政權的國民黨權貴集團是絕不會搬磚砸腳,因此,「拉案」佣金名單固已在歐洲露出馬腳,但對法索賠數百億元的結果,國人恐難樂觀以待!

拉法葉佣金名單 鎖在瑞士銀行

【聯合報╱歐洲特派員陳玉慧/三十一日電】 2009.02.01 02:30 am


拉法葉佣金案出現重大發展,法國媒體最近公開一份巴黎法院文件,文件上寫明前法國國家造艦局負責人波凡擁有一份拉法葉佣金回扣名單,他向法院自承名單存放在瑞士銀行(UBS)的保險箱中。

這份文件是巴黎法官馬漢於2007年11月22日所簽署的報告,最近公開,記載了許多不利法方的佣金證據。

這份十四頁的報告首先點名法國高層介入拉法葉佣金案,以某團體名義付錢給法國和瑞士法界人士,以期及早獲知拉案佣金案辦案進度,並影響相關辦案人員。

法方和瑞方辦案法官和檢察官都在這幾年內退職或退休;而無論是在瑞士法院進行的佣金案或在巴黎商業法院進行的商業仲裁案皆宣布暫停。

這個行賄團體名為波拿巴,法國媒體推估幕後主導人士是法國總統沙克吉,沙克吉在93年為巴拉度出來競選總統時,拿了當時汪傳浦回流的佣金做為競選費用。

沙克吉維護此事不曝光,外傳他有意賣給台灣最先進武器以杜悠悠之口,並做為佣金賠償交換條件。

巴黎法官馬漢在報告中說,前造艦局負責人波凡之前多次向偵辦人員表明不知佣金名單,報告中卻首次透露該名單放在瑞士銀行(UBS)保險箱中。

【2009/02/01 聯合報】@ http://udn.com/

2009年2月9日 星期一



Les enjeux à Taiwan face à la Chine en 1991 une note exclusive du Quai d 'Orsay法國外交部1991年有關台灣與中國關係的機密文件

國防部記者會
跟據一份呈送總統秘件,殺害尹清楓上校的兇手是一法國人,中文名字叫[阿貝沙],是湯浦森公司亞洲代表,略通中文,精通武術.
秘件指稱,尹清楓上校是被海軍及軍火商共同殺害,凶案地點在士林.
由郭力恆設下的圈套
涉案者六人,三位海軍,汪傳浦及阿貝沙,阿貝沙在談判破裂後失手殺死尹清楓.
尹清楓因知悉太多內情又拒絕同流合污,並威脅將全案曝光,導致後來三位海軍將尹清楓押住,阿貝沙揮拳行刑毆打,因出手過重,肇下大禍.
汪傳浦因而被控謀殺
2000年初,阿貝沙猝死於巴黎.死因成謎.






CTW fait paraître un article qui incrimine le représentant de Thomson JC Albessard . Intox ? Propagande ou action de A Gomez poursuivi et condamné à Taipei



Au lieu de voir sa technologie à la une des médias de Taiwan, la France peut y contempler sa turpitrude. Un désastre dont personne ne parle en France et surtout pas au procès R Dumas piégé à cause des frégates pourtant



Les résaux Bravo et les comm officielles 喝采運作網絡及佣金正式流向
Les autres comptes de Elf 億而富另一子公司運作情況



60 milliards de FF en matériel militaire de 94 à 98 à 25 % de comm !
Le groupe Panvest un des promoteur avec S Ho représentant SOFEMA importe Citroen Mais rival de Wang est poussé à la faillite par la SG qui le lache...l export de voitures françaises s ' éffondre ä Taiwan



L influence de l affaire sur notre balance du Commerce Extérieur qui s' effondre de 70 % en Asie suite à cette affaire qui affecte toutes nos exports.
拉法葉佣金醜聞影響法國對亞洲出口貿易下跌七成.







Accords de Matignon Mai 1991 4 documents
法國總理辦公室1991年五月同意文四份










Note confidentielle du Quai page 1 et 2










Accords secrets de CIEEMG à SOFMA








Le Palmarès de Bravo au Credit Lyonnais...
les arbres qui cachent la forêt.
Deux candidaits au palmarès: H Védrine et E Guigou, complices ou témoins ?
Acteurs à interroger avant leur inscription au palmarès.




JB résident aux UAE, mis en cause par SG Taipei qui loge Wang Chuan poo qui y reçoit encore des émoluments de Thalès ?




Juin 1990. Le jour de la signature du MOU au Grand Hotel de Taipei.
1990年六月,在台北圓山大飯店簽署合作備忘錄
La première frégate livrée à Taiwan sans armement et moins rapide que prévue, détectable par la chine en plus.
第一艘拉法葉艦抵台,沒有武器裝備,行動遲緩,還可被中共偵測到.



Wang Chuan poo 汪傳浦vu à Londres dans un appartement SG en Avril 2002 !
Lily Liu 劉莉莉 qui empoche sa commission en refusant de s'expliquer.



J Bucher, le banquier ex SG contre M Kang qui déçu de ne pas voir pu trouver audience pour les sous marins de la DCN, dans son rapport.
En France personne ne réagi plaidant ainsi coupable.
Taiwan accuse Paris d'avoir renseigné Pékin sur les frégates
Le médiateur taiwanais ayant dirigé l'enquête sur l'affaire de corruption entourant la vente par la France à l'île en 1991 de six frégates militaires accuse Paris d'avoir informé la Chine de Pékin de tous les détails de ce contrat.
"Je fais affaire avec vous et vous transmettez tous mes secrets à mon ennemi. Quel sorte de gouvernement êtes-vous donc?" s'est indigné Kang Ning-hsiang, 康寧祥un membre du parti du président Chen Shui-bian陳水扁, qui a décidé de rouvrir le dossier en 2000 après son élection. Le rapport officiel d'enquête de 400 pages publié mardi met en cause l'ancien Premier ministre Hau Pei-tsun 郝柏村et deux anciens officiers supérieurs pour avoir décidé d'acquérir des frégates françaises de type Lafayette au lieu de bâtiments sud-coréens sans en référer au président Lee Teng-hui李登輝. Hau, ancien chef d'état-major et ex-ministre de la Défense, et les officiers concernés ont démenti avoir outrepassé leurs pouvoirs.
Kang a déclaré qu'une partie de l'enquête se fondait sur des documents secrets soumis le 5 juin 1991 au Premier ministre français d'alors, Edith Cresson. Le marché était alors évalué à 10 milliards de francs. Ils montrent que le gouvernement a approuvé la vente à Taiwan des frégates fabriquées par Thomson-CSF tout en envoyant Roland Dumas杜馬, ministre des Affaires étrangères informer Pékin du marché. Lorsque le marché fut conclu, deux mois plus tard, la facture était passée à 15 milliards de francs. "Nous ne pouvons pas rester silencieux en sachant que nous avons été trahis", a déclaré Kang. Taiwan a engagé des avocats en France et en Suisse pour tenter d'obtenir le remboursement des commissions liées à ce contrat. "Cela prendra du temps", a reconnu Kang,
Pendant que d 'autres pensent que Thomson est responsable du décès du Capitaine Yin 尹清楓! Et que A Gomez est poursuivi en Justice à Taiwan
Ci joint un lourd document et les propos de Kang infamants qui se base sur les documents du 5 Juin que je lui ai remis enprésence de R Dumas qu il a rencontre avec moi. Je veux y faire un démenti l ayant reçu, lui ayant donne cesdocuments et signe deux dépositions en présence de l avocate chinoise Mme Yu femme de Yvon Yu, l ayant vu s intéresser aussi a la DCNI pour les sous marins et très incorrect vis a vis de moi et de M Dumas.Accuser la France de trahison est inadmissible quand de nombreux francais ont risque leur carrière pour aider Taiwan a se défendre. C est la Navy qui a impose Wang Sp et c est le Gouvernement de Taiwan qui n a pas respecte la base même de ses engagements en ne choisissant pas le TGV contre les promesses faites. La Navy continue encore ses négociations bien troubles sans poursuivre Thomson en justice et en se procurant des équipement inutiles... le preuve: plus bas c est une mainie a Taipei !
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Taiwan money scandal has White House ties
Bush officials under scrutiny in influence-peddling intrigue.
By Joshua Micah Marshall April 5, 2002 WASHINGTON --
An influence-peddling scandal has erupted in Taiwain, and Bush administration officials have been named in leaked Taiwanese intelligence documents as the recipients of financial support. And while it's too soon to tell whether the story has the stamina to make it halfway around the world, the U.S. officials named -- including Deputy Secretary of Defense Paul D. Wolfowitz and two assistant secretaries of state, along with a Clinton Defense Department appointee -- have already clammed up, refusing to talk to the press.
There is no evidence of any lawbreaking, but the scandal does threaten to expose the type of political influence-peddling that Washington is both renowned -- and reviled -- for.
James Kelly Broke US Law by Not Registering as a Foreign Agent of Taiwan. From a Salon.com article:Assistant Secretary of State James Kelly's extensive role in Taiwangate is slowly emerging, and it's an ugly picture. Kelly helped Taiwan bribe a former top Japanese defense official, so Japan would push the US to include Taiwan in our proposed Asian missile defense "shield" ("sieve" is more like it). While laundering Taiwan's $100,000 bribe (in the form of a Harvard fellowship), Kelly may have kept $60,400 of it for his Pacific Forum, part of the Scaife-funded CSIS. (CSIS initially lied about the money, but now admits its money-laundering role.) Kelly's financial actions made him a foreign agent, but he failed to register with the Justice Department. Kelly's role is described in great detail in Joshua Micah Marshall's article in Salon.http://www.salon.com/politics/feature/2002/04/05/taiwan/index.html
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Navy takes legal action over frigates
STAFF WRITER
Taiwan's navy has taken legal action in Switzerland and France to recover kickbacks paid for Lafayette frigate sales to Taiwan, according to the Chinese-language media.
Lei Kuang-shu (¹p¥ú¹Ö), the navy's deputy chief of staff, said the navy plans to request arbitration by a Paris trade council
Overseas action
Lei also said lawyers representing the Taiwan navy had filed a court order in Paris seeking preservation of evidence at the French arms supplier Thomson-CSF, which is now called Thales.
The navy is also seeking a role in a criminal investigation into kickback funds in Switzerland, as well as continued freezing of bank deposits made there by Thomson's former agent Andrew Wang (汪傳浦), Lei said.
Lei said the navy was also collecting information regarding retired high-ranking executives from Thomson-CSF like MR Gomez who may have leaked secrets about the Lafayette frigates to China. Thomson has denied the last media reports about the leak.
People First Party Legislator Lee Ching-hua (李慶華) called the navy's actions inadequate and asked for immediate lawsuits. Lee accused the navy of dragging its feet, saying more delays will prove deleterious to Taiwan's interests.
The government has come under fire recently for progressing too slowly in the Lafayette investigation, as well as in a related probe into the murder of navy captain Yin Ching-feng (尹清楓).
Joel Bucher, former manager of the French bank Societe Generale's Taipei branch, also expressed doubts . He said Taiwan's investigators may be unable to act freely due to political involvement in the case.
Bucher will go to Taiwan again to assist Taiwan investigators. Control Yuan task force investigating the Lafayette case urged the navy to file lawsuits to recover the US$26.75 million in kickbacks that had been confirmed with bank some banks payments done through Socgen Taipei.
Investigators believe that as much as US$400 million was paid in illegal commissions over the frigate sales with French Banks assistance in Taipei as huge commissions were discovered at Socgen.
Swiss prosecutors froze bank accounts containing SF250 million (US$142 million) they suspect stem from bribes paid by Elf Aquitaine. The formerly state-owned French oil giant is alleged to have paid out the bribes to sell the six warships to Taiwan.
French prosecutors are investigating allegations that Elf Aquitaine provided millions of dollars in bribes to help French firms win lucrative contracts to sell the frigates to Taiwan.
Reports said the case came to light when Credit Suisse became suspicious of a man from Taiwan who said he was depositing the large sum on behalf of previous French Prime Minister and others including Mrs Guigou and Mr H Vedrine still Ministers.
Scandal claims victims
The French corruption scandal has already claimed a number of high-profile victims.
Former French foreign minister Roland Dumas was convicted of corruption and sentenced to six months prison at the end of a trial that captivated France with its tales of sex, greed and ambition.
Taiwan shows Paris to have informed Peking about frigates TAIPEH
The mediator taiwanais having directed the investigation into the business of corruption surrounding the sale by France in the island into 1991 of six military frigates shows Paris to have informed China of Peking of all the details of this contract.
"I make deal with you and you transmit all my secrecies to my enemy. Which kind of government are you thus?" Kang Ning-hsiang, a member of the party of president Chen Shui-bian was indignant, which decided to reopen the file in 2000 after its election.
The official report/ratio of investigation of 400 pages published Tuesday blames the former Prime Minister Hau Pei-tsun and two former senior officers to have decided to acquire French frigates of Lafayette type instead of South Korean buildings without referring to president Lee Teng-hui about it.
Hau, former head of staff and ex-minister of Defense, and the officers concerned contradicted to have exceeded their capacities.
Kang declared that part of the investigation was based on secret documents submitted on June 5, 1991 French to the Prime Minister of then, Edith Cresson. The market was then evaluated to 10 billion francs.
They show that the government approved the sale in Taiwan of the frigates manufactured by Thomson-CSF while sending Roland Dumas, Foreign Minister to inform Peking of the market. When the market was concluded, two months later, the invoice had passed to 15 billion francs
"We cannot remain quiet by knowing that we were betrayed", Kang declared. Taiwan engaged of lawyers in France and Switzerland to try to obtain the refunding of the commissions related to this contract. "That will take time", recognized Kang



Sirven porte plainte
Jb aussi en raison de graves menaces.
Sans suite...



L Art 18 du Contrat classé secret défense interdit toute commission....



A Sirven ne sait pas encore que les frégates seront furtives ( il est encore sur le schéma de 16 frégates classiques) et prend ses dispositions avec Bruner.
Thomson liée à un contrat de résultat et non de moyen est condamnée à payer par une Cour d arbitrage Suisse.



Déclaration à l AFP et témoignage de J Bucher à qui on avait fait dire "que des commissions autorisées n' avaient pas été payées !" alors qu il venait de dire le contraire à la Cour qui se refusait d' entendre et de comprendre son témoignage et sa déclaration, tout comme la presse, hormis Reuter et CNA.
Forte réaction à Taipei, l ancien représentant de Taiwan en France devenu Ministres des Affaires Européennes veut rencontrer R Dumas et faire revenir J Bucher à Taipei pour y rencontrer le Procureur Lu



La presse chinoise de Taiwan publie curieusement la première ouverture du compte de M Albessard à la SG de Taipei pour Thomson.


L executive Yuan remontera la filière des commissions à partir de ce compte et impliquera de nombreuses personnes.


Le bureau de représentation financé via ce compte se trouvait dans le même immeuble que la SG Taipei qui sous louait aussi à Total Pernod Ricard.



Entre un contrat identique avec Singapour pour des frégates armées on trouve encore les 5 milliards de différence correspondant aux commissions occultes. Seules 2,5 ont étés autorisées et sans retour possible vers les amis du vendeur...



De 530 millions de FF les exportations françaises d armement en faveur de Taiwan passent à


14 milliards en 96,


14,1 en 97


16 milliards en 98 date de la dernière livraison de la sixième frégate.




Depuis 1992 c' est 59 milliards d' armement que la France a vendu pour générer des commissions estimées à plus de 15 milliards. Bravo represent à lui seul , 5 milliards. L' art de vendre un nouveau style de corruption, mais pas aussi furtif que les frégates.



Chrono simplifié, le timing est dans le site
Une étude sur le commerce extérieur de la France avec Taiwan montrant la place primordiale du marché de l' armement à Taiwan classé dans la rubrique divers dans le dernier rapport de la DGA à nos députés.